à propos
Je cherche depuis les structures et les mémoires des corps, les récits polysémiques qu’elles peuvent mettre en mouvement. L’écriture chorégraphique me permet d’interroger mon réel tout autant qu’elle offre un terrain de jeu pour le distordre. Je travail avec les gestes, les figures, les mouvement de la présence, les récits et les matières sonores. En disséquant ces matières par différents modes de composition et de (re)présentations des corps en mouvement, je crée des formes chorégraphiques qui activent des relations ludiques et sensibles.
Je m’inspire de la méthode scientifique : formulation d’hypothèses qui, remises en question par des expérimentations répétées, peuvent donner naissance à de nouvelles hypothèses. La composition devient alors une mise en forme d’hypothèses choisies et testées dans l’instant de leur incorporation.
Ces dynamiques s’inscrivent aujourd’hui dans le cursus de Master de recherche en danse à l’Université de Nice, initié en Septembre 2023.
La dimension collective de l’expérience artistique et la mises en commun des moyens de production est inhérente à ma pratique artistique. Mon parcours a été traversé par de nombreuses expériences artistiques collectives tant dans l’aspect créatif que dans l’organisation des moyens de réalisations de ces formes.
Je suis artiste associée de l’association SOMME Collective, une plateforme chorégraphique pour la mutualisation des moyens et des désirs autour de la création, de la transmission et de la recherche. SOMME Collective est basée dans le 16ème arrondissement de Marseille.









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// BIO
C’est avec Dominique Petit, Bernadette Gaillard et Catherine Moreau (enseigant.e.s au Conservatoire de La Roche sur Yon) que j’ai découvert la danse contemporaine, marquée par leur relation étroite avec l’improvisation et la composition chorégraphique.
J’ai ensuite obtenu un Diplôme National de d’Orientation Professionnel au Conservatoire Régional de Poitiers. Durant ces année j’ai pu participé à des créations chorégraphiques avec Bernardo Montet et Cécilia Bengolea / François Chaigneau et Yaïr Bareli au cours du Festival A Corps.
A Toulouse, j’ai ensuite été marquée par les ateliers chorégraphiques avec Christophe Le Goff, tout en rencontrant les arts du cirque contemporain.
J’ai ensuite suivi la formation PEPCC, à Forum Dança à Lisboa. J’ai alors été inspiré par les travaux de Marlène Monteiro Freitas, Sofia Dias & Vitor Roriz, Vera Monteiro, Lia Rodriguez.
De cette formation artistique, est née le projet Ô, une performance site-specific, créée pour le Reservoir d’eau du Museu da Agua de Lisboa.
Etre modèle vivant a toujours accompagné ma pratique de la danse. J’ai créé le projet A4, 3, 2, 1 … d’une relation étroite avec le professeur à la Faculdade de Bela Artes de Lisboa.
A Lisbonne, j’ai rejoind le Collectif GMURDA avec lequel j’ai pratiqué la méthodologie de la Composição em Tempo Real de João Fiadeiro. Nous avons intégré cette méthodologie à nos explorations sonores dans les espaces abandonnés.
J’ai ensuite rejoins Marseille et le collectif de La Déviation, lieu de recherche artistique auto-géré. Je poursuis désormais mes recherches chorégraphiques et j’ai co-fondé la plateforme de production et de recherche SOMME Collective, qui accueille la création ELUCUBRATIONS. J’ai collaboré avec Lilli Doscher (FAI.AR) et organisé la Résidence Thématique Internationale CORPOCABANA.
Depuis 2021, je transmet la danse contemporaine tout en me formant à l’Axis Syllabus. C’est un processus d’apprentissage et d’enseignement simultané qui stimule mon intérêt pour la recherche autour de l’analyse du mouvement.